Soleil de polynésie au Castel

Sous la lumière ambrée de la scène du Castel, les ballets d’Aloha Tahiti, danseurs, danseuses et musiciens ont repris les chants, musiques et danses qui ont traversé les siècles de tradition des îles des cinq archipels.

Les danseurs (Tane), tatoués et puissants, les danseuses aux cheveux de Jais (Vahiné), les musiciens chanteurs  revêtus de costumes typiques, colorés avec des coiffes majestueuses nous ont fait oublier la grisaille de la Charente en cette période automnale.

L’art de ces danses s’exprime par du gestuel, puissant pour les danseurs, avec beaucoup de sensualité pour les danseuses dont le sourire fait rêver à ce que devait être la vie de Vahiné d’autrefois. La lune, le soleil, les dieux, le vent, l’oiseau, la terre, le ciel, la fleur, le cœur, l’amour, la mer et l’océan sont les ingrédients de ces danses très rythmées, avec des costumes aux couleurs très vives.

Peterson Cowan, ténor lyrique lauréat de plusieurs concours de chant, est une des grandes voix de la musique polynésienne. A l’occasion du centenaire de Luis Mariano, il reprend quelques titres en hommage à ce grand répertoire. Après l’opéra de Paris, du Rhin, de Copenhague, la Scala de Milan, il était ainsi samedi sur les sables polynésiens… du Castel !

Retour