Sécheresse et construction sur sol argileux
Le phénomène de retrait-gonflement des sols argileux est considéré comme catastrophe naturelle en France depuis 1989. Il représente au plan national la deuxième cause d’indemnisation, après les inondations.
Il occasionne sur le territoire charentais des dégâts considérables aux bâtiments et il est à l’origine de tassements différentiels des terrains d’assise des constructions qui provoquent des désordres, parfois très importants, affectant principalement le bâti individuel.
C’est dans ce contexte que le Ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement a mis en place une information des collectivités locales et du grand public. Le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a été chargé de réaliser une cartographie de l’aléa dû au phénomène de retrait et de gonflement des argiles dans le département de la Charente.
Vous pouvez consulter et télécharger les cartes et le rapport sur www.argiles.fr
Les formations argileuses identifiées dans cette étude ont été regroupées selon trois classes d’aléa :
- l’aléa fort représenté en rouge
- l’aléa moyen représenté en orange
- l’aléa faible représenté en jaune
Ce phénomène de retrait et de gonflement n’interdit pas la construction. Cependant, afin de réduire l’ampleur du phénomène et de limiter ses conséquences sur le bâti dans les zones exposées, des mesures doivent être mises en oeuvre.
- Adopter des règles de construction simples pour le bâti neuf : fondation adaptées, structures rigidifiées etc.
- Gérer l’humidité autour du bâti : éloigner les eaux pluviales, assurer l’étanchéité des réseaux enterrés etc.
- Planifier la végétation autour du bâti : éloigner les arbres, élaguer régulièrement les plantations etc.
Toutes ces mesures et recommandations sont rappelées dans la plaquette départementale téléchargeable sur le site internet de la préfecture : www.charente.gouv.fr