Premier colloque du CIDVAT

Le collectif interprofessionnel de défense des victimes de l’amiante et du travail tenait mercredi son premier colloque. Intervenant à titre principal, Maître Moehring, du barreau de Paris, a longuement expliqué les conditions d’indemnisation des victimes de maladies professionnelles, physiques ou morales,  et en particulier des travailleurs de l’amiante.

Anne-Marie Saivres, présidente de l’association, avait au préalable accueilli avec une certaine émotion les participants à cette première grande réunion de travail, l’objectif du collectif étant certes d’aider à obtenir réparation mais aussi de faire entendre sa voix pour que changent les conditions de travail.

Dénoncée dès l’Antiquité, l’indestructible amiante, pratique, bon marché, confortable et pourvoyeuse d’emplois, a été reconnue dangereuse à la fin du XIXème siècle et cancérogène dans les années 50  mais ce n’est qu’en 1997 que son utilisation a été interdite en France sous la présidence de Jacques Chirac.

Au delà de ce cas particulier mais ô combien dramatique*, c’est à toutes les victimes du travail et aux employeurs publics et privés qu’Anne-Marie Saivres entend s’adresser, le résultat d’une entreprise devant s’apprécier autant en terme de bénéfice humain que financier.

Permanence du CIDVAT chaque 1er mercredi du mois à 15h, salle Jean-Tardif , rue Charles de Gaulle à Châteaubernard

* 90 000 décès par an, dans le monde, seraient dus à une exposition à l’amiante

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