Orchestre Poitou-Charentes

Une belle assemblée accueillait jeudi soir l’Orchestre Poitou-Charentes pour sa  triple première :  première venue de l’orchestre au Castel, première représentation publique du concert et enfin première création en France d’Archipelago S., pièce contemporaine du compositeur japonais Takemitsu qui en a dérouté plus d’un !

Hormis pour les mélomanes avertis, le moderne De Falla en a du coup semblé presque classique…  Sans surprise, le consensus s’est fait autour de la Pastorale de Beethoven, maître révéré et superbement servi par Jean-François Heisser et ses quelque cinquante musiciens.

La rédaction :  L’OPC réunit musiciens régionaux et nationaux; Jean-François Heisser, vous êtes vous-mêmes -entre autre- professeur au conservatoire national supérieur de musique de Paris, comment avez- vous préparé ce concert ?

Jean-François Heisser : Nous avons l’habitude de jouer ensemble. Lundi, nous nous sommes tous retrouvés à Poitiers pour trois jours de répétition et la générale a eu lieu cet après-midi au Castel.

L.R.  Avez-vous déjà donné ce programme en public ?

J.F.H.  Pas du tout. Le Castel en a la primeur. Et Archipelago S.  n’a jamais été joué en France. Une pièce que nous jouerons aussi demain soir à Aiffres, puis Royan et Rochefort et début février à la folle Journée de Nantes.

L.R. Les trois compositeurs que vous avez choisis sont très différents : contemporain, moderne, classique… 

J.F.H. Tout à fait. Nous aimons faire découvrir les grands compositeurs de notre époque. Comme Takemitsu qui fut à Paris le disciple d’Olivier Messian et ensuite l’auteur de nombreuses musiques de films dont l’Empire de la passion de Nagisa Oshima. 

 L.R. Dernière question, que pensez-vous de la salle ? 

J.F.H. C’est bien agréable de découvrir un nouveau lieu en région, surtout de cette qualité.  Nous espérons bien y revenir !

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